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Fullmetal Alchemist : Une pépite d’émotions et de philosophie

Fullmetal Alchemist, l’œuvre ultime d'Hiromu Arakawa, un Shōnen unique avec un scénario qu'il est tout autant
Fullmetal Alchemist, l’œuvre ultime d'Hiromu Arakawa, un Shōnen unique avec un scénario qu'il est tout autant

Au cours des deux dernières décennies, nous avons été témoins de l’émergence d’animés emblématiques, parmi lesquels se distingue “Fullmetal Alchemist”, le diamant taillé par la plume de Hiromu Arakawa.
Fullmetal Alchemist plus connu sous l’appellation FMA est un shōnen unique dans son genre. En effet, les codes du genre Nekketsu y sont un peu chamboulé, dans la mesure où cette œuvre traite des sujets bien plus complexes, ce qui d’ailleurs lui a permis d’attirer un public bien plus diversifié que la cible préétablie par le genre Shōnen.

Il te faut faire la distinction entre ce qui est humain et ce qui ne l’est pas avec des règles, pas avec tes sentiments.

Hiromu Arakawa

Ce bijou ultime de la génialissime Hiromu Arakawa, jouit d’une narration riche et nuancée, explorant des questions philosophiques, éthiques et morales, le tout est orchestré avec une mise en scène dantesque, digne des plus grands chef-d’œuvre de notre siècle et je n’exagère nullement en affirmant qu’il s’agit d’une pépite en tout point.

Une histoire d’une densité et d’une maturité narrative unique !

Tous ceux qui ont pu voir l’animé de 2003, ont pu constater que l’histoire est bien plus sombre que l’anime Fullmetal Alchemist Brotherhood de 2009. Sans vous spoiler l’histoire dans sa globalité, Edward et Alphonse ont tenté une transmutation humaine pour ressusciter leur défunte mère, tout le monde connais cette partie de l’histoire, ils ont raté leur transmutation et le résultat fut tragique pour ces deux mioches.
Ed a perdu un bras et une jambe et son frère Al, la totalité de son corps. Mais là où l’histoire prend une tournure incroyable, c’est qu’elle se focalise sur la quête d’une immortelle qui contrôle pratiquement le destin de tout un pays depuis les ombres. Elle se garantie une vie éternelle en immortalisant son âme, la faisant passer d’un corps à un autre. Bien évidemment, les pauvres femmes qui lui servent de réceptacle, meurent tout simplement.

Fullmetal Alchemist, un Shōnen unique avec une histoire captivante. On y suit Edward et Alphonse dans une quête épique

Transmuter une âme de cette façon demande non seulement une maitrise quasi-parfaite de l’alchimie mais aussi une pierre philosophale, qui pour être créée vaut le sacrifice d’un nombre incroyable de vies humaines. On ressent la gravité du mal qui range cet univers ou l’alchimie est la seule vérité qui subsiste.
De plus, l’œuvre traite le Background d’individus plutôt morbides, les humains artificiels, tristement célèbres sous l’appellation « Hommonculus ». Des êtes dénués d’âmes, et qui se font guider par un des péchés qui leur a été dédié. On ressent leur souffrance et leur désespoir quant au fait qu’il souhaite devenir humains.
Du complot, de l’occultisme, de la manipulation, du drame, un brin d’humour mais surtout une quête bien ficelée est ce qui forge l’histoire complexe de cette œuvre magistrale.

Des antagonistes mémorables

Nous avons déjà évoqué ce point précédemment. Mais il serait intéressant de s’y pencher plus concrètement. Nous parlerons dans un premier temps de ceux qui ont pu pimenter cette œuvre « les Homunculus ».
Mais qui sont-ils en fait ? Eh bien il existe moult réponse à cette grande question, concrètement ils sont le résultat d’une transmutation humaine qui avait pour but de faire revivre les personnes décédées. Ils incarnent le péché ultime que peut commettre un alchimiste. De cette outrage suprême, naquit des êtres qui sèment le désarroi, prolifèrent des guerres et causent des tragédies dans tous les recoins d’Amestris, ce pays décidément condamné à servir les intérêts d’une certaine personne. Celle-ci même qui manipulent les Homunculus et leur promet monts et merveilles, en leur assurant qu’elle peut faire d’eux des humains à part entière, car le secret ultime pour y parvenir est de leur insuffler une âme avec une identité qui leur sera propre, les libérant enfin de leurs fardeaux de n’incarner qu’un péché des sept qui leur a été attribué à leur naissance.

Les homunculus, les antagonistes les plus important dans FMA

Lust et Glutony sont les premiers à faire leur apparition dans l’anime de 2003, et représentent respectivement la luxure et la gourmandise, nous découvriront ensuite Envy qui incarne l’envie, puis Greed qui souhaite obtenir tout ce que le monde a à offrir, puis vint Wrath l’enfant colérique absolument imprévisible, Sloth qui a la particularité d’avoir le même physique que Trisha la mère des frères Elric et qui pour le coup sera probablement l’homonculus le plus dur à combattre pour nos deux héros car pour y arriver Edward devait littéralement profaner la tombe de sa propre mère. Et enfin, Pride en la personne du généralissime King Bradley, le Führer en personne et qui incarne parfaitement l’orgueil, le poison qui ronge toute personne au pouvoir.
Tous ont gobé les sornettes de Dante, sauf « Envy » l’invincible, le plus ancien et le plus puissant des Homonculus.

La revanche autodestructrice qui consume Envy

En parlant d’Envy, il est, à notre humble avis au sein de la rédaction, l’antagoniste le plus intéressant. Animé par une haine et une rage sans pareil, né tous deux de son obsession envers Edward et Alphonse Elric, il ne souhaite que voir Hohenheim souffrir et périr de ses mains. Car il estime qu’il est la source de son malheur et son désespoir dans ce bas monde. Un personnage à fois complexe, malicieux et d’une fourberie déconcertante. En effet, il a la particularité de changer de forme et d’apparence à volonté, et n’hésite aucunement à user de ce pouvoir pour manipuler et faire souffrir tous ceux qui entraveront sa route, en plus d’être doté d’une force herculéenne absolument monstrueuse, il est immortel et peut se régénérer à foison grâce au pierres rouges qui se trouvent dans son corps, comme tous ses congénères en fait.
Toutefois il est important de parler de l’antagoniste réel de cette œuvre magistrale, Dante, celle qui manipule les homonculus, l’armée et tous ceux qui vivent dans le pays d’Amestris. D’une cruauté sans pareil, elle rassemble à mon sens tous les côtés les plus insipides des sept péchés capitaux, son âme hideuse n’a d’égale que la pourriture qui se dégage de chaque corps qu’elle s’approprie.

Envy, un homunculus rongé par l'envie et la rage envers Edward et Alphonse Elric dans FMA

Nous n’avons pas évoqué un antagoniste adoré de tous, j’ai nommé Scar. La raison est simple : nous ne le considérons pas comme un être vil. Au contraire, Scar est un personnage profondément bienveillant, animé par un objectif clair : mettre fin au tourment de tous. Certes, sa philosophie n’est pas exempte de lacunes, une logique que certains qualifieraient de bancale. Pourtant, il est prêt à sacrifier sa propre vie pour sauver celle d’un jeune homme déterminé à retrouver son corps perdu. Un pécheur venant en aide à un autre, car il comprend mieux que quiconque le poids des responsabilités qui accompagnent le rôle de petit frère cherchant désespérément à protéger son aîné.

L’alchimie au cœur du chaos : une science destructrice

Dans un monde où l’alchimie est omniprésente et utilisée à toutes les sauces, il est logique que les combats soient également liés à cette étrange science, qui consiste à analyser, décomposer et recomposer la matière. Dit ainsi, cela peut sembler relever de la sorcellerie, mais sa base repose sur des principes rationnels. En effet, l’alchimie répond à des normes et des règles que tout alchimiste se doit de connaître.
Le principe de l’échange équivalent est sans doute la pierre angulaire de cette discipline : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Par exemple, pour transmuter une lance, un alchimiste aura besoin de bois, de fer et d’énergie pour assembler ces éléments.
Dans le pays d’Amestris, le corps d’élite militaire est constitué de la crème des alchimistes d’État, une unité d’une puissance telle qu’elle fut utilisée depuis l’ombre pour perpétrer des génocides, servant à alimenter la création de la pierre philosophale.

Les combats dans Fullmetal Alchemist sont dantesques

Imaginons une scène de combat entre l’alchimiste de flamme, Roy Mustang, et l’alchimiste écarlate, Solf J. Kimblee. Cela donnerait un aperçu de l’étendue des ravages que cette science peut provoquer, tout en témoignant de sa technicité et de sa dangerosité. Kimblee, par exemple, possède l’effroyable capacité de transmuter un être vivant en une bombe à retardement.
L’alchimie, à la fois science et art, est un outil puissant entre les mains des alchimistes, mais comme tout pouvoir, elle porte en elle le poids des choix et des sacrifices, rappelant que chaque création a un prix à payer.

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