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Top 10 des fines lames de l’époque Sengoku

Un classement des guerriers Samurais les plus forts de l’ère Sengoku
Un classement des guerriers Samurais les plus forts de l’ère Sengoku

La Pop Culture a été profondément influencée par l’histoire du Japon. De nombreux ouvrages, qu’il s’agisse de mangas, de jeux vidéo, de films ou de séries, ont contribué à ancrer cet héritage dans notre imaginaire.
Ainsi, le Japon nous a marqués au fer rouge par une culture façonnée au fil des siècles, notamment durant l’ère Sengoku “Sengoku-Jidai”, littéralement « l’époque des provinces en guerre ». Cette période, marquée par des conflits incessants entre seigneurs Samouraïs assoiffés de pouvoir et de gloire, inspire encore aujourd’hui des récits épiques.

Une fois que l’on tient un sabre, le but à atteindre est de pourfendre l’adversaire de quelque façon que ce soit.

Miyamoto Musashi

Voici une liste subjective, comme à l’accoutumé, des plus fines lames de l’époque Sengoku.

10 – Kojiro Sasaki, le Faucon du Nodachi

Illustration de Sasaki Kojiro dans le mangas "Valkyrie Apocalypse"
Illustration de Sasaki Kojiro dans le mangas “Valkyrie Apocalypse”

Surnommé Ganryu, il comptait parmi les plus redoutables sabreurs de l’ouest du Japon à son époque. Originaire de la préfecture de Fukui, sa vie brève fut jalonnée de légendes. Spécialiste du Nodachi, un sabre long manié à deux mains, il perfectionna une technique unique, le Tsubamegaeshi, mimant les voltiges erratiques de l’hirondelle en chasse pour désarçonner ses adversaires. Son art du Nodachi était si efficace qu’il passa pour le fléau des sabres courts. Devenu maître de Kenjutsu, il scella sa renommée en vainquant “Ono Jiroemon”, un rival respecté, lors d’un duel resté célèbre.
Pourtant, même un guerrier de sa trempe ne put triompher de l’invincible Miyamoto Musashi. Leur affrontement légendaire, en 1612, scella son destin et mit fin à sa vie.

9 – Mori Nagayoshi, Le Démon Furieux

Illustration de Mori Nagayoshi inspiré de la série de jeu Fate en tant que Servant de classe Berserker
Illustration de Mori Nagayoshi inspiré de la série de jeu “Fate/Grand Orde” en tant que Servant de classe Berserker

Mori Nagayoshi, le célèbre samouraï du clan Oda, était aussi redouté pour son tempérament explosif que pour sa fureur au combat. Ses excès lui valurent le surnom de “Oni” ou démon en langue commune, un hommage terrifiant à sa brutalité légendaire. Il maniait une lance monstrueuse baptisée Ningen Mukō « Au-delà de l’humain », dont la lame tranchante déchirait les armures et pulvérisait les os comme de l’argile. Lors de la bataille de Nagashima (1574), il offrit à son seigneur, Oda Nobunaga, les têtes de 27 guerriers ennemis, un exploit qui lui valut des éloges publics.
Mais le destin du Démon s’acheva en 1584, lors de la bataille de Komaki et Nagakute, où il tomba sous les flèches des troupes de Tokugawa, scellant sa légende dans le sang et le fer.

8 – Takeda Shingen, Le Tigre de Kai

Illustration de Takeda Shingen dans le jeu Sengoku Basara
Illustration de Takeda Shingen dans le jeu “Sengoku Basara”

Daimyo des provinces austères de Kai et Shinano, Takeda Shingen incarna l’ambition furieuse de l’ère Sengoku. Comme son père Nobutora avant lui, il voyait dans la guerre le seul chemin vers l’unification du Japon. Stratège hors pair, il écrasa ses rivaux dans le Shinano avant de se heurter à Uesugi Kenshin, un génie tactique surnommé le Dragon d’Echigo. Leur duel épique à Kawanakajima (1553-1564), où s’affrontèrent cinq fois leurs armées, entra dans la légende comme le Combat des Dragons. C’est lors de ces années de guerre que Shingen perfectionna le noroshi-jutsu, un système de signaux par fumée révolutionnaire pour l’époque. Mais en 1573, frappé par la balle d’un arquebusier anonyme lors du siège de Hamamatsu, le Tigre de Kai s’éteignit.
La légende raconte que Kenshin, apprenant la mort de son éternel adversaire, aurait murmuré : « Le monde vient de perdre sa plus belle lame.

7 – Sanada Yukimura, le Dernier Rempart

Sanada Yukimura dans le jeu Sengoku Basara, une version stylisée du célèbre stratège et héros du siège d'Osaka
Sanada Yukimura dans le jeu “Sengoku Basara”, une version stylisée du célèbre stratège et héros du siège d’Osaka

Sanada Yukimura, de son vrai nom Nobushige, est l’un des samouraïs les plus idolâtrés du Japon. Stratège visionnaire et démon au combat, il incarna jusqu’à sa mort la loyauté absolue envers les Toyotomi. Après la défaite de Sekigahara (1600), qui divisa son clan entre son frère Nobuyuki (allié des Tokugawa) et lui-même (défenseur des Toyotomi), il fut exilé dans les montagnes de Kii. Mais en 1614, refusant de voir l’héritage de Hideyoshi disparaître, il mena la résistance désespérée du château d’Osaka contre Tokugawa Ieyasu. Ainsi durant un ultime assaut de 1615, Yukimura, vêtu de son armure écarlate, lança son défi ultime aux lignes ennemies : « Je suis Yukimura, le démon rouge ! Que ceux qui craignent la mort se rangent ! »
Transpercé par des lances après avoir semé la panique, il s’effondra en héros. Son tombeau, à Osaka, est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage. Quant à son frère Nobuyuki, il fonda une lignée Sanada loyaliste aux Tokugawa, scellant pour toujours le paradoxe de leur sang partagé.

6 – Uesugi Kenshin, l’Avatar de Bishamonten

Illustration inspirée de l'apparence d'Uesugi Kenshin dans Samurai Warriors, mettant en avant son aura mystique et son style de combat gracieux
Illustration inspirée de l’apparence d’Uesugi Kenshin dans Samurai Warriors, mettant en avant son aura mystique et son style de combat gracieux

Très célèbre parmi les seigneurs de guerre du Japon à l’ère Sengoku, Uesugi Kenshin était à la fois respecté et craint pour ses compétences militaires et stratégiques. Il était également connu pour son adoration de Bishamonten, une divinité de la guerre. Originaire de la province d’Echigo, il était le quatrième fils du daimyo Nagao Tamekage. Il disputa la succession de son père avec son frère aîné et le renversa en 1549. Par la suite, il fut adopté par le seigneur Uesugi Norimasa et abandonna son véritable nom, Nagao Terutora.
Kenshin était ambitieux : il s’attaqua au puissant Oda Nobunaga et à Takeda Shingen. Un lien étrange le liait à ce dernier. Bien que rivaux, leur rivalité était légendaire. On raconte même qu’après la mort de Takeda, Kenshin pleura la perte d’un adversaire si valeureux.
Il mourut en 1578 au château de Kasugayama. La véritable cause de sa mort demeure un mystère : certains disent qu’il fut assassiné par un ninja, d’autres affirment qu’il succomba à une maladie incurable. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que sa disparition fut une perte insurmontable pour son clan. Oda Nobunaga lui-même déclara après son décès : « Maintenant, l’empire est à moi. »

5 – Date Masamune, le Dragon Borgne

Date Masamune, le charismatique seigneur de Sendai, représenté dans Sengoku Basara
Date Masamune, le charismatique seigneur de Sendai, représenté dans Sengoku Basara

Il s’agit d’un grand dirigeant issu d’une prestigieuse lignée de guerriers redoutables au Japon : le clan Date, durant l’ère Sengoku.
L’histoire de ce chef-né est tout bonnement incroyable. En effet, très jeune, il souffrait d’une terrible maladie, la variole, qui endommagea son œil au point de le perdre. Ce fut son serviteur dévoué, Katakura, qui lui ôta l’œil atteint. Devenu borgne, sa famille conclut qu’il était incapable de guider le clan. Ils décidèrent de le déshériter, et sa propre mère alla même jusqu’à essayer de l’empoisonner une nuit.
Il leur prouva le contraire en provoquant son propre frère en duel à mort, qu’il remporta. Il se maria à 12 ans et mena sa première campagne militaire à 14 ans, en aidant son père à combattre un clan rival.
À 18 ans, son père se retira de la tête du clan et lui céda sa position de daimyo. Ce geste visait à éviter que ne se répète le drame familial survenu entre lui et son grand-père, qui s’étaient affrontés pour le pouvoir. Surnommé « le Dragon borgne », il était facilement reconnaissable sur le champ de bataille grâce à son kabuto orné d’une demi-lune asymétrique.
Il fut aussi connu pour sa bienveillance envers les chrétiens. En effet, il envoya en Europe la première délégation japonaise rencontrer le pape Paul V. Cependant, il pourchassa plus tard les chrétiens du Japon, le shogun Tokugawa ayant interdit cette religion.

4 – Keiji Maeda, le Vagabond Audacieux

Maeda Keiji dans Sengoku Basara – Un guerrier excentrique à l’esprit libre
Maeda Keiji dans Sengoku Basara – Un guerrier excentrique à l’esprit libre

Réputé être un guerrier invincible, Maeda Keiji comptait parmi les samouraïs les plus redoutables de son époque. Cela n’avait rien d’étonnant, lorsqu’on sait que c’était un géant, un véritable colosse à l’allure imposante.
Né en 1543 au sein du clan Takigawa, il fut adopté par Maeda Toshihisa. C’est ainsi qu’il devint un samouraï combattant pour le daimyo Oda Nobunaga, le clan Maeda étant sous ses ordres.
Outre son talent prodigieux au sabre, il était connu pour son sens aigu de la justice. « Faire ce qui est juste » était le crédo de sa vie. Même s’il se montrait loyal envers ses seigneurs, il l’était davantage encore envers ses principes. Guerrier jovial et décontracté, Keiji ne vivait pas seulement pour la guerre : c’était aussi un artiste.
N’ayant jamais connu la défaite au combat, il mourut de vieillesse en 1612 dans le domaine de Yonezawa, où il s’adonna à sa passion pour les arts. La légende raconte qu’il possédait un cheval nommé Matsukaze, dont il ne se séparait jamais. Cette bête extraordinaire lui était si fidèle que nul autre ne pouvait la monter. Le jour où Keiji rendit l’âme, Matsukaze s’enfuit… et personne ne le revit jamais.

3 – Honda Tadakatsu, le Colosse d’Acier

Illustration de Honda Tadakatsu en peinture, représentant le légendaire samouraï en armure ornée de bois de cerf
Illustration de Honda Tadakatsu en peinture, représentant le légendaire samouraï en armure ornée de bois de cerf

Fidèle général du shogun Tokugawa Ieyasu, il fut promu au rang de daimyo par ce dernier en récompense de ses services. Véritable prodige sur le terrain, il était considéré comme le plus grand stratège de l’armée du shogun.
Né en 1548 dans la province de Mikawa, il combattait avec une lance légendaire nommée Tonbo-Giri, la “Découpeuse de libellule”, classée parmi les “Trois Grandes Lances du Japon”. Ce titre honorifique distinguait des armes forgées par les plus talentueux artisans de l’histoire nippone.
Ses exploits, souvent romancés, alimentèrent des récits extraordinaires. On prétendait qu’il défiait la mort : aucune bataille, aussi acharnée fût-elle, ne lui infligea de blessure grave. Toutes les figures emblématiques de l’époque saluaient son courage et sa maîtrise martiale. Le légendaire Oda Nobunaga le qualifiait de “Samouraï parmi les samouraïs”. Quant à Hideyoshi, il affirmait que les plus redoutables guerriers étaient “Honda Tadakatsu à l’Est et Tachibana Muneshige à l’Ouest”.

2 – Oda Nobunaga, Le Roi Démon

Illustration inspirée de l'apparence d'Oda Nobunaga dans Samurai Warriors, représentant le légendaire seigneur de guerre avec son charisme imposant
Illustration inspirée de l’apparence d’Oda Nobunaga dans Samurai Warriors, représentant le légendaire seigneur de guerre avec son charisme imposant

Probablement la personnalité la plus marquante de la période Sengoku, il fut l’un des daimyo les plus puissants de son temps, accomplissant des prouesses dont l’histoire garde encore trace aujourd’hui.
Né en 1534 dans la province d’Owari, il afficha durant son adolescence un mépris total pour son avenir, ce qui lui valut le surnom de “l’imbécile d’Owari“. Mais tout changea lorsqu’il prit conscience de son rang, il lança sa première campagne militaire dans la province de Mikawa, marquant le début de son ascension.
Il consacra ensuite sa vie aux champs de bataille, devenant le premier des trois unificateurs du Japon, suivis par Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu. Cependant, ses méthodes impitoyables lui attirèrent une réputation sulfureuse. Pour asseoir son pouvoir, il massacra les moines guerriers Sōhei réfugiés sur le mont Hiei, n’épargnant pas les civils. Il anéantit également le clan Ikko-ikki à Nagashima, et son règne fut assombri par le drame familial de sa sœur Oichi, déchirée entre son frère et son mari, Azai Nagamasa. Ces actes lui valurent le surnom de Roi-Démon, “Dairokuten Maō“.
Pourtant, les Japonais le placent aujourd’hui en tête des figures historiques les plus admirées. Un hommage compréhensible, stratège génial, guerrier accompli, il incarna à la fois la grandeur et la brutalité d’une époque mythique.

1 – Musashi Miyamoto, le Ronin Invaincu

Illustration inspirée du manga Vagabond, représentant Miyamoto Musashi dans un style artistique saisissant
Illustration inspirée du manga Vagabond, représentant Miyamoto Musashi dans un style artistique saisissant

Il est incontestable que Miyamoto Musashi fut le samouraï le plus redoutable de l’époque Sengoku. Réputé invincible, il participa dès son plus jeune âge à d’innombrables batailles et remporta plus de soixante duels.
Si son génie du sabre est légendaire, il excellait aussi au combat à mains nues ou avec un simple bâton de bois “Bokken“, maîtrisant des techniques de jujutsu ancestrales. Sa réputation culmina lorsqu’il défia l’école Yoshioka : il vainquit ses plus grands maîtres, dont Yoshioka Seijūrō, puis triompha de Sasaki Kojirō, prodige du Nodachi (sabre long), lors du célèbre duel de l’île de Ganryū.
Considéré aujourd’hui comme le plus grand samouraï de l’histoire japonaise, il reste dans les mémoires sous le surnom de “Samouraï invaincu”. Son héritage transcende la guerre : stratège, philosophe (auteur du Traité des cinq roues), et artiste, il incarna l’idéal du Bushi accompli.

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